A la frontière de l'art et des sciences humaines, je suis à la fois ethnologue, photographe, autrice, réalisatrice de POeM (petite œuvre multimedia)... D'origine toulousaine, je vis et travaille dans les Cévennes gardoises. Je puise mon inspiration dans la rencontre et le dialogue. Humaniste engagée, artiste documentaire, passeuse et médiatrice, bricoleuse culturelle, j'aime déconstruire les stéréotypes et les préjugés afin de rendre l'Autre plus proche.
Une photo ou une expo vous intéresse ? vous souhaitez vous faire tirer le portrait ?
Vous aimeriez suivre ou organiser un stage/atelier dans le domaine de la photographie (techniques anciennes, modernes, prise de vue, tirage), du carnet de voyages (d'enquêtes, de développement personnel), du livre-objet ?
Vous cherchez un reporter pour couvrir un événement, réaliser un reportage visuel et/ou sonore (enquête ethno-photographique) sur votre association, votre activité, votre famille ?
Vous recherchez un médiateur, un coordinateur de projets culturels et interculturels, une conférencière ?
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Du 2 au 4 octobre 2025, mes photographies de cueilleur·euses accompagneront les réflexions des participant·es au séminaire d'ethno-botanique de Salagon.
Cela fait 15 années que j'accompagne une famille de bergers cévenols en transhumance. De l'arrière-grand-mère de 93 ans au petit-fils de 20 ans, ces passionnés vivent sur un mode nomade, au plus près des bêtes et des cycles des saisons, "comme cela se faisait dans le temps". Emblématiques du paysage cévenol, avec un pastoralisme déclaré patrimoine immatériel par l'Unesco, ces symboles vivants ont pourtant la sensation d'être les derniers d'une longue tradition.
Cette année, c'est la dernière transhumance à pied de Jean-Marie, 40 ans. En 2026, il l'effectuera en camion. C'est lui qui inaugure une galerie de portraits de chacun des membres de cette famille de bergers cévenols.
Elle est exposée à la bergerie de Massevaques, en Lozère, près du Mont Aigual, au milieu des brebis.
" Comment les arts et les sciences peuvent aider à construire des alliances terrestres ? " C'est la question passionnante que vont explorer les chercheur·euses de l'université d'été les 12-19 juillet 2025 au Moulin des Baronnies à Sarlabous (65).
Mes photos de cueilleur·euses y seront exposées par le conservatoire botanique de Bagnères de Bigorre. J'espère qu'elles sauront les émouvoir afin de les aider à questionner nos manières de sentir, de penser et d'agir dans la polyphonie du vivant.
Dix femmes, choisies au hasard des 7500 participants aux rencontres des Résistantes sur le Larzac, en août 2023. Un instantané de paroles pour donner à voir leurs luttes. Une photo pour dire leur résistance. Dix femmes debout, dans le vent.
Texte : R. Garreta / Photos : M. Lavabre.
Voici, en collaboration avec Raphaëlle Garetta, ethnologue du Conservatoire Botanique des Pyrénées et Midi-Pyrénées, le POM sur l'ail des ours, 4ème volet de l'enquête sur les dires et gestes des cueilleuses et cueilleurs professionnels. Les trois premiers volets (Arnica, Gentiane, Thé d'Aubrac) sont visibles sur le site du CBPMP.
En quelques années, l'Ail des ours est devenu une star. Il fait parler de lui dans tous les médias et se retrouve à toutes les sauces, au propre comme au figuré. Des pestos artisanaux aux mille produits de la grande consommation dans lesquels on le retrouve, il est devenu un incontournable du printemps. Sa cueillette attire autant les familles que les différents types de professionnels. Pour beaucoup de particuliers c'est un moment agréable en forêt dont on revient avec le goût satisfaisant de faire usage d'une plante sauvage. Les approches sont néanmoins plurielles; elles répondent à autant de façons d'être en relation avec le monde végétal. Il en va de même chez les professionnels. Certains sont cueilleurs de métiers et cueillent de manière artisanale pour de petites transformations, d'autres approvisionnent l'industrie. D'autre encore, agriculteurs, font de cette cueillette spécifique un moment à part dans leur quotidien. Nous croisons ici leurs regards, leurs façons de faire et certains de leurs questionnements.
Du 23 sept. au 2 oct., entre peur de la 2ème vague de covid et arrêtés préfectoraux interdisant les rassemblements de plus de 10 personnes, la Compagnie d'arts de la rue 1 Watt est invitée en résidence à Montréjeau (31) par le CNAREP Pronomade(s)pour expérimenter et créer des présences non-convoquées et non-spectaculaires dans l'espace public. Il s'agit d'installer une présence douce, une autre façon d'habiter la ville, de la poétiser. La Cie 1 Watt m'invite à mon tour à prendre en charge la convocation non spectaculaire et la trace de cette expérimentation. Il en résultera un Carnet de Terreau, une observation écrite et photographique des questionnements et réactions liés à la présence de la compagnie. Chaque jour les feuilles volantes de ce carnet sont affichées dans une vitrine du centre-ville... A feuilleter ici.